Automobile :

La possession ou l’accès à une automobile n’est pas toujours possible pour de nombreux ménages. Au Québec, en 2003, 38,5 % des ménages à faible revenu possédaient un véhicule comparé à 79,0 % des autres ménages.

Sans véhicule, il est plus difficile de se rendre aux différents supermarchés et autres détaillants en gros, là où l’on peut trouver plus facilement des aliments à meilleurs prix. En effet, des études ont montré que plus la superficie du magasin augmente, plus le coût du panier à provisions diminue.

Transport en commun :

  • La carte d’autobus, au coût de 65 $ (ville de Québec, 2007), est trop dispendieuse pour les ménages à faible revenu, particulièrement pour ceux à très faible revenu;
  • Les trajets d’autobus ne sont pas nécessairement conçus de façon à faciliter l’accès aux supermarchés d’alimentation des banlieues;

Cela dit, le transport en commun n’est quand même pas un moyen pratique pour avoir accès aux aliments moins chers des grandes surfaces lorsqu’on vit au centre-ville : transport laborieux des sacs d’épicerie, beaucoup de temps pour faire l’aller-retour, etc.