Trop souvent, on ne trouve que des dépanneurs du coin dans les quartiers à faible revenu, tandis que les banlieues abondent en énormes supermarchés et détaillants en gros où le choix des aliments est plus vaste et les prix souvent moins élevés.

En effet, selon de Dispensaire diététique de Montréal qui produit chaque année une étude sur le coût du panier à provisions nutritif dans divers quartiers de Montréal, plus la superficie du magasin augmente, plus le coût du panier à provisions diminue.

Une enquête sur les dépenses alimentaires des familles effectuée par Statistiques Canada en 1992 a révélé que les familles et les particuliers à faible revenu dépensaient dans les dépanneurs une plus grande part de leur budget alimentaire que les personnes à revenu élevé.

La situation, quant au réseau de distribution alimentaire, n’est guère meilleure pour les ménages à faible revenu qui habitent dans les régions éloignées des grands centres.