Le projet Mon environnement, ma santé (MEMS) vise à comprendre comment l’environnement physique affecte la santé des citoyens de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville de Québec.
Les territoires de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville sont composés de nombreuses rues et autoroutes achalandées, de grandes lignes électriques, de voies ferrées, d’industries, de terrains contaminés et d’autres infrastructures diverses. Celles-ci sont responsables du bruit, des odeurs, des poussières et de la pollution. De plus, en période de canicule, la chaleur y est très intense.
Ces infrastructures peuvent aussi présenter des risques pour la santé des résidents. L’objectif du projet MEMS vise à mieux comprendre ces risques, à en mesurer l’impact et à proposer des solutions afin d’améliorer la santé de la population.
Le projet MEMS : volet qualité de l’air extérieur (QAE)
Par le passé, plusieurs événements ont affecté la qualité de l’air de Limoilou, de Vanier et de la Basse-Ville : l’incident des poussières rouges, les dépassements de la norme québécoise en nickel dans l’air, les dépassements de certaines normes pour les émissions de contaminants à l’incinérateur, les épisodes de mauvaises odeurs, etc.
La population, les autorités municipales et le directeur de santé publique se sont dits préoccupés par les effets possibles des contaminants de l’air sur la santé. Plusieurs mobilisations citoyennes se sont d’ailleurs organisées à ce sujet. Afin de répondre aux préoccupations des citoyens, la Direction de santé publique du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, grâce au financement de la Ville de Québec, a mené des activités de recherche concernant les impacts sur la santé des contaminants de l’air extérieur.
Le volet QAE du projet MEMS a permis de créer de nouvelles connaissances permettant de déterminer quelle est la part des problèmes de santé respiratoire et cardiovasculaire des citoyens attribuable à la qualité de l’air.