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14 janvier 2016

Québec, le 14 janvier 2016 — La Direction de santé publique du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale profite de la Semaine pour un Québec sans tabac pour rappeler à la population l'importance de poursuivre la lutte contre le tabagisme. Sous le thème Fumer-Souffrir-Mourir, la campagne 2016 met en lumière les souffrances qu'éprouve un fumeur et ses proches, du moment où tombe le diagnostic, pendant son combat contre la maladie et jusqu'à son décès.

La Semaine pour un Québec sans tabac, qui se déroule du 17 au 23 janvier 2016, encourage les personnes désirant arrêter de fumer à aller chercher du soutien auprès des services d'aide du programme j'Arrête, soit la ligne téléphonique sans frais 1 866 JARRETE (1 866 527-7383), les centres d'abandon du tabagisme présents partout au Québec, ainsi que le site interactif jarrete.qc.ca qui fournit une multitude de renseignements sur le tabagisme. D'autres interventions permettant aux fumeurs de cesser de fumer, telles que le service de messagerie texte SMAT pour arrêter le tabac (www.smat.ca) mis de l'avant par la Société canadienne du cancer - division du Québec, sont également disponibles.

Grave problème de santé publique

Actuellement, on estime qu'environ un Québécois sur cinq consomme des produits du tabac. Des milliers de personnes ayant une dépendance tabagique et leur entourage sont affligées par la maladie, la réduction de leur autonomie ou la perte d'un être cher chaque année. Rappelons que le tabagisme est le principal facteur de risque associé aux trois plus importantes causes de décès au Québec et au Canada : le cancer, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires. - Société canadienne du cancer (facteur de risque : tabac) – cancer.ca

Les effets du tabagisme sur la santé sont incontestables. Le directeur de santé publique, le Dr François Desbiens, profite de la Semaine pour un Québec sans tabac pour exprimer vigoureusement son appui à la Loi visant à renforcer la lutte contre le tabagisme, adoptée l'automne dernier. Selon lui, « les nouvelles mesures proposées dans cette loi en termes de prévention et de protection, particulièrement celles reliées à l'encadrement de la cigarette électronique (consommation, publicité, promotion), auront assurément un impact positif sur la santé de la population. En assujettissant la cigarette électronique à la Loi sur le tabac, tel que recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, le gouvernement du Québec a pris les précautions nécessaires pour protéger les jeunes et les adultes ».

Bien qu'il ne soit pas encore possible de démontrer par des données probantes l'efficacité et les dangers des cigarettes électroniques, il y a un consensus à savoir qu'elles pourraient contribuer à la cessation tabagique; leur utilisation nécessite toutefois d'être encadrée. C'est pourquoi la nouvelle loi limite les risques qu'elles peuvent représenter, notamment disant qu'elles pourraient perpétuer le phénomène du tabagisme au Québec. Le fait d'assujettir la cigarette électronique à la Loi sur le tabac assure d'en empêcher la vente aux jeunes de 18 ans et moins, tout en maintenant l'accès à ces dispositifs d'aide pour les fumeurs adultes. La Loi prévoit également que la cigarette électronique ne puisse faire l'objet de publicité susceptible de promouvoir le tabagisme ni être consommée dans les endroits où la cigarette est interdite. 

Pour en savoir plus sur la campagne et obtenir des conseils, visitez le site www.mondesansfumee.ca;

Bonne « Semaine pour un Québec sans tabac ».