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12 février 2020

Depuis le 27 août 2018, les intervenants des Services intégrés en abus et maltraitance (SIAM) ont effectué près de 600 entrevues vidéo d’enfants de 0 à 17 ans victimes d’abus et de maltraitance dans la région de Québec et du Littoral. 

Le SIAM mise sur la complémentarité des expertises médicale, psychosociale, socio-judiciaire et policière pour mieux prendre l’enfant en charge, sans qu’il ait à se déplacer d’un endroit à un autre. C’est plus de 75 professionnels en présence permanente ou ponctuelle qui travaillent en concertation pour le meilleur intérêt de l’enfant. Cela permet d’éviter de le traumatiser une seconde fois, puisqu’au SIAM, tous les services se déploient autour de lui dans des locaux adaptés à ses besoins. 

    

« Même si ce sont des situations qui sont pénibles pour les victimes, nous sommes très fiers de nous montrer dignes de leur confiance en leur offrant le meilleur de nous tous », a commenté Paule Vachon, coordonnatrice du SIAM. « Le succès de notre modèle d’intervention repose sur  le désir et la coopération active de tous les partenaires impliqués. Je les en remercie au nom des enfants. »

Grâce à cette approche collaborative, des dizaines d’enfants ont bénéficié de services complémentaires ou du soutien d’organismes partenaires. Par exemple, le CHU de Québec – Université Laval a relevé une hausse de près de 40 % du nombre de références aux professionnels de la santé, alors que le nombre de références a doublé du côté du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) et carrément quadruplé chez Viol-Secours (CALACS).

Le SIAM représente un investissement de 2,4M$ sur 5 ans. Ce projet est possible grâce au soutien financier du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, avec la participation du CHU de Québec – Université Laval, du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, de la Ville de Québec, la Ville de Lévis, du Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC) ainsi que de Justice Canada.

Consulter le communiqué