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12 juillet 2016

Le directeur de santé publique est préoccupé par les odeurs émanant des activités de l'usine Anacolor

Une rencontre d'information s'est tenue le 12 juillet 2016, auprès des citoyens du quartier avoisinant l'usine Anacolor concernant les effets sur la santé associés aux odeurs émanant de cette dernière. 

La rencontre d'information avait pour objectif de présenter aux citoyens du secteur les résultats de l'évaluation du risque toxique pour la santé des émanations de l'usine Anacolor. Les démarches entreprises par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) auprès du propriétaire pour mieux contrôler ses émissions ont également été présentées. 

Dans l'ensemble, pour une exposition à court terme, il n'y a pas de risque toxique pour la santé. Cependant certains composés organiques volatils (COV) émis par l'usine dépassent parfois les normes environnementales et les concentrations jugées sécuritaires pour la santé. Certaines de ces substances ont un potentiel cancérogène. De plus, des odeurs de produits chimiques, de solvant et de peintures, parfois fortes, sont irritantes, désagréables et causent des problèmes de santé pour les citoyens. Par conséquent, la Direction de santé publique juge la situation préoccupante et des actions doivent être prises pour diminuer les émissions de COV. 

La Direction de santé publique estime donc nécessaire d'émettre les recommandations suivantes :

  • L'entrepreneur doit mettre en place des mesures de contrôle des émissions de COV sous la supervision du MDDELCC. 
  • Un suivi de l'efficacité des mesures de contrôle des émissions de COV doit être assuré par l'entrepreneur ou le MDDELCC.
  • Une rencontre d'information doit être tenue pour informer la population de l'évaluation des risques et des recommandations de la Direction de santé publique. 

« Bien qu'il n'y ait pas de risque toxique à court terme, il est important que l'entreprise continue de mettre en place des mesures d'atténuation pour améliorer la qualité de l'air et pour respecter les normes du MDDELCC. Les odeurs sont dérangeantes pour les citoyens, ce qui nuit à leur bien-être », a déclaré Dre Isabelle Goupil-Sourmany, adjointe médicale au directeur de santé publique et coordination de l'équipe Santé et environnement.

L'efficacité des nouvelles mesures de contrôle devra également être évaluée.