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1 mai 2017

La Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale et la Ville de Québec ont conclue une entente de partenariat pour étudier les impacts de la qualité de l’air ambiant sur la santé des résidents des secteurs Limoilou, Vanier et de la Basse-Ville de Québec 

C’est la première fois que le directeur de santé publique et la Ville de Québec disposeront d’un bilan général de l’impact de la qualité de l’air ambiant et des nuisances associées aux poussières grossières sur la santé des citoyens de ces secteurs.

L’étude permettra de répondre aux préoccupations des citoyens des secteurs de Limoilou, Vanier et de la Basse-Ville qui se disent préoccupés par la qualité de l’air ambiant. Plusieurs facteurs environnementaux tels que la présence d’activités industrielles, le réseau routier et le transport influencent la qualité de vie et la santé des résidents.

Les secteurs Limoilou, Vanier et de la Basse-Ville ont des caractéristiques sociales et environnementales assez similaires pour être étudiés ensemble. Ils ont une forte densité résidentielle. Ils sont voisins d'installations industrielles et commerciales d'importance. De plus, ils se caractérisent aussi par une moins bonne santé que le reste de la population de la région de la Capitale-Nationale. L'étude prévoit documenter comment l'environnement peut expliquer ce portrait de santé plus défavorable en étudiant l’impact sur la santé de la qualité de l'air ambiant.  

La Direction de santé publique s’associera à de nombreux partenaires pour orienter le projet : d’abord les citoyens par l’entremise des conseils de quartier, des scientifiques, des entreprises, des organismes environnementaux. Ils visent ainsi à en arriver à formuler des recommandations concrètes et à des pistes de solutions durables.

Pour mener à bien son étude, la Direction de santé publique utilisera les données sur la qualité de l’air fournies par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) qui est responsable de l’application des règlements et du respect des normes environnementales. Elle utilisera aussi les données de surveillance de l’état de santé du territoire qu’elle a à sa disposition. D’autres informations complémentaires viendront bonifier les analyses à venir.

L’évaluation du risque à la santé est une responsabilité du directeur de santé publique. Cette évaluation exige une expertise spécifique qui sera soutenue par des chercheurs et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le MDDELCC. C’est donc avec ces collaborateurs, que la Direction de santé publique entend remplir son mandat et fournir les premiers éléments de réponses sur le niveau d’atteinte de la santé par la qualité de l’air à Québec.

La santé des citoyens du secteur est au cœur des préoccupations de la Direction de santé publique et cette dernière compte sur les résultats de cette étude pour recommander aux acteurs du milieu des mesures concrètes pour améliorer la santé et la qualité de l’air ambiant sur le territoire.