Portrait de l'aide alimentaire dans la Capitale-Nationale
Cette section présente brièvement le portrait du réseau d’aide alimentaire de la région de la Capitale-Nationale. L’information que l’on y trouve provient essentiellement d’un rapport produit par la Direction régionale de santé publique.
Une situation d’urgence
Depuis plusieurs années, beaucoup d’organismes communautaires ont ajouté des services d’aide alimentaire à leurs activités habituelles en constatant l’insécurité alimentaire des personnes qu’ils aidaient. L’urgence de la situation les a poussés à trouver des moyens pour nourrir les personnes avant même de penser les soutenir sur d’autres plans. Ainsi, 13 % seulement des organismes ont l’aide alimentaire comme secteur principal d’intervention, alors que 28 % se consacrent en premier lieu au soutien en santé (santé mentale, maintien à domicile, alcoolisme) et 25 % interviennent principalement au chapitre de la problématique de la pauvreté (aide aux personnes et aux familles vivant en situation de pauvreté).
Un problème qui s’accentue
Dans la région de la Capitale-Nationale, les services d’aide alimentaire ont plus que quadruplé en 20 ans.
Date du début des activités | % des organismes |
1981 et avant | 13% |
1982 à 1991 | 28% |
1992 à 2001 | 59% |
Le réseau d’aide alimentaire dans la région de la Capitale-Nationale
Le réseau d’aide alimentaire rejoindrait plus ou moins 30 000 personnes par mois. On trouve des services d’aide alimentaire sur tous les territoires des centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région. Cependant, c’est le territoire du CSSS de la Vieille-Capitale (l’ancien territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier) qui compte le plus grand nombre d’acteurs offrant ces services, soit 38% de l’ensemble des organismes d’aide alimentaire de la région. C’est également là que l’on repère le plus grand nombre de personnes qui en bénéficient.
En fait, les organismes de ce territoire soutiennent, par mois, 60 % des personnes aidées par l’ensemble des organismes d’aide alimentaire de la région.
Qui aide ces gens dans le besoin ?
La région de la Capitale-Nationale dispose d’un important réseau d’aide alimentaire composé d’au moins* :
- 138 organismes communautaires et caritatifs;
- 67 conférences et œuvres régionales de la Société de Saint-Vincent-de-Paul;
- 4 CSSS (anciennement 8 CLSC);
- 44 écoles primaires ou secondaires;
- 6 établissements d’enseignement postsecondaire.
* Données de 2003.
Où se trouvent les organismes qui aident ces gens ?
Répartition des organismes par territoire de CLSC
Services d’aide alimentaire offerts par les Conférences Saint-Vincent-de-Paul. La plupart des Conférences Saint-Vincent-de-Paul participent au programme des paniers de Noël.
- 57 offrent des bons d’achat;
- 20 offrent des colis;
- 4 offrent des cuisines collectives et créatives.
Les services en aide alimentaire offerts par les CLSC
Les 8 CLSC de la région font de l’aide alimentaire dont :
- 8 offrent des services traditionnels;
(bons d’achat, dépannage et programme OLO); - 4 offrent des services alternatifs (cuisines collectives, groupes d’achat).
Cinq CLSC offrent du soutien aux organismes œuvrant en aide alimentaire dont :
- 1 soutenant des services traditionnels;
- 5 soutenant des services alternatifs.
L’aide alimentaire dans les milieux scolaires
Aide alimentaire | Niveau primaire | Niveau secondaire | Total |
Lait | 13 | 2 | 15 |
Petit déjeuners complets | 1 | 4 | 5 |
Club des petits déjeuners | 5 | 1 | 6 |
Repas du midi | 7 | 11 | 18 |
Collations | 17 | 6 | 23 |
La majorité des écoles font de leur soutien alimentaire une mesure universelle.
Établissements d’enseignement post-secondaire
Six établissements :
- 4 offrent des services d’aide alimentaire;
- 2 offrent des bourses aux étudiants dans le besoin.